Pour assurer son fonctionnement et son développement, une copropriété doit obligatoirement débourser de l’argent. Pour ce faire, cette dernière a recours à de nombreuses sources de financements bien précises. Mais qui sont-elles ? Parcourez donc la suite de cet article pour découvrir les leviers de financement de la copropriété .
Les charges communes des copropriétaires
Les charges courantes sont les premières sources de financement d’un immeuble en copropriété. Ces sommes d’argent sont généralement émises par l’ensemble des copropriétaires. En règle générale, chacun contribue en fonction de son lot et des modalités de fixation de cotisation de l’immeuble (tantièmes). Cette source de financement est donc indispensable au bon fonctionnement de la copropriété.
En effet, c’est ce dernier qui permet de réaliser dans un premier temps toutes les ouvrages et les démarches administratives (maintenance, consommation énergétique, frais de banque, impôts, taxes, etc.) du bâtiment. Ces charges sont obligatoirement fixées ou votées lors d’une assemblée générale. Elles sont pour la grande majorité acquittée à travers de provisions trimestrielles.
Les charges exceptionnelles de la copropriété
Comme son nom laisse entendre, ces charges ne sont pas envisageables. Ainsi, elles ne peuvent faire l’objet d’une fixation dans le budget prévisionnel de la copropriété. On a généralement recours à ces dernières pour effectuer des ouvrages urgents découlant d’un sinistre, d’un projet d’amélioration, d’une prospection technique ou de la réalisation de travaux de conservation de grande envergure. Le montant de la charge est donc voté lors d’une assemblée générale et répartie en fonction des lots et des tantièmes des copropriétaires.
Les revenus produits par la copropriété
Dans de nombreuses situations, la copropriété par le biais des actions du syndic de copropriété peut occasionner des revenus. Il peut par exemple s’agir d’une installation solaire de l’affichage publicitaire qui permet à l’immeuble de devenir producteur d’énergie ou agent de publicité pour les entreprises. Les rémunérations issues de ces activités servent à financer les différents travaux, mais également à améliorer le confort des copropriétaires.
Les subventions à la rénovation énergétique
La rénovation énergétique est un enjeu majeur dans la politique des gouvernants. Du coup, l’État à travers la loi Alur de 2014 permet d’attribuer des aides aux copropriétés afin que ces dernières puissent aisément entretenir la bâtisse et améliorer leur rendement énergétique.
Cela passe généralement par les subventions de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) et le dispositif MaPrimeRénov’. Pour bénéficier de ces aides, les copropriétés doivent présenter certains aspects allant de leur durée et de la pertinence des ouvrages à réaliser.
Le crédit bancaire
La dernière source de financement de la copropriété est le recours aux prêts bancaires. C’est génialement le syndic qui se charge au nom de la communauté de passer les contrats auprès des institutions financières. Cette source de financement est généralement sollicitée dans trois types de cas. Il peut s’agir :
- de la réalisation d’ouvrages urgents dans les parties communes ;
- l’accomplissement de travaux d’intérêt communs sur les zones privatives ;
- le préfinancement d’une subvention publique ;
En somme, la copropriété dispose de 5 sources de financement pour assurer son entretien et son développement. Il s’agit des aides internes et externes à l’immeuble. Cependant, l’accord de tous les copropriétaires est requis.